Allumage du vendredi 6 Mai 2011 à 20 h 15
Fin du chabbat à 22 h 10
Paracha Emor - אמור séfer Vayikra chapitre 21, verset 1
Haftara Ezékiel - יחזקאל chapitre 44 – verset 15
פירוש Pirouch du Rav Avraham Acrich (Emor 23-4)
« 4 Voici les solennités de l'Éternel, convocations saintes, que vous célébrerez en leur saison. »
La torah fixe six fêtes dans une année, une pour chaque jour de la Création.
Pessah et Souccot ont chacune sept jours de fêtes.
Pour Chavouot, Chémini-Atséret, Roch Hachana et Kippour, c’est un jour fête à chaque fois.
Une année totalise exactement 18 jours de fêtes. La valeur numérique 18 correspond à חי
« la vie ». C’est donc grâce à l’application de toutes les fêtes que nous recevons du ciel la vitalité et l’énergie indispensables tout au long de l’année.
Horaires des offices :
- Vendredi soir : Min’ha 19 h 30 suivi d’Arvit
- Samedi matin : Cha’hrit 08 h 30 suivi de Moussaf
- Samedi après-midi : Min’ha 20 h 00 séouda chlichit suivie d’Arvit 22 h 10
Office des jeunes:
Samedi matin: Cha’hrit 09 h 00 suivi de Moussaf
Dracha du Rav Ménaché (après Cha’hrit) sur la paracha
Cours de 'Hassidout du Rav Ménaché à 12h après Moussaf
Les Drachot du chabbat :
- Rav Acrich sur la Paracha (vers 10 H 00, avant la lecture de la Torah)
- Michel Ouazana , informations communautaires (vers 11h10 avant moussaf)
- Rav Acrich, Michnayot à 19 h 00 (avant Min’ha)
- Rav Ménaché à séouda chlichit également sur la paracha et après la séouda
sur les Haggadot du Talmud du ‘Ein Yaacov’.
Réflexion sur la Paracha :
1 L'Éternel dit à Moïse: "Parle aux pontifes, fils d'Aaron, et dis-leur: Nul ne doit se souiller par le cadavre d'un de ses concitoyens, 2 si ce n'est pour ses parents les plus proches: pour sa mère ou son père, pour son fils ou sa fille, ou pour son frère;
Si depuis le début du séfer Vayikra la Torah enseigne les moyens d’acquérir de la Kédoucha, dans cette paracha elle va plutôt énoncer les lois qui permettront aux Cohanim de conserver cette Sainteté.
Ces commandements sont particulièrement exigeants et restrictifs car, préposés au Service Divin, les pontifes se doivent d’être la perfection même.
Cette transformation progressive est exigée aussi du peuple juif, qui, renforcé par l’observance des ‘Houkim et des Michpatim, va tendre vers plus de proximité avec Hachem par les solennités (Mohadim) qui lui sont données.
Le ‘pirouch’ du rav en donne le détail plus haut קדש מקראי .
Viennent ensuite les lois sur la réparation d’un défaut provoqué (moum) ou d’un préjudice causé à autrui (le Torah Témima en délimite les contours). Elles consistent en une prise en charge matérielle de la douleur, des soins médicaux, de l’invalidité, de la perte de revenu pendant la convalescence, et de la honte. Les faits sont jugés par le Sanhédrin qui détermine le montant global du préjudice (Baba Qama 84a).
Dans toute la Torah les termes «œil pour œil et dent pour dent» ne sont jamais à prendre au pied de la lettre, car il s’agit ENCORE et TOUJOURS de compensations monétaires et JAMAIS comme on l’a longtemps supposé, d’une incitation à se faire justice soi-même ou d’une quelconque légitimité pour prononcer une peine de mort.
Pour retrouver la Paracha en intégralité, cliquez